mercredi 16 mars 2016

CHEIKH THIAM, PRESSE SÉNÉGALAISE : "NOUS ADAPTER OU PÉRIR"

Cheikh Thiam DG du Soleil
Le directeur général du Soleil, Cheikh Thiam, a animé un carrefour d’actualité au Cesti avec le directeur de publication de Stades et Sunu Lamb, Mamadou Ibra Kane. Les enjeux auxquels sont confrontés la presse et les défis qui l’attendent ont été passés en revu face aux étudiants en journalisme.



On aurait dit le contraire, et pourtant c’est bien le cas ! Selon Cheikh Thiam : la part des ressources publiques dans les ressources internes du Soleil est peu importante. « Si ce n’était pas les ventes et les publicités, le Soleil aurait fermé depuis longtemps », a t-il martelé. Le DG du journal public attire l’attention par ailleurs sur les nouveaux bouleversements qui ont traits à la presse. La publicité et le lectorat qui consistent les principales sources de financement des quotidiens se tarissent de jours en jours.

Les concurrents viennent de partout, à entendre Cheikh Thiam. Sur le plan de la publicité, la multiplication des canaux agresse gravement la presse. L’accroissement des panneaux publicitaires, leur révolution, leur affinement engrangent de plus en plus un marché. « Même les ponts constituent des supports de communication » renchérit à ce propos, Cheikh Thiam.

La presse est également concurrencée dans son autre source de revenu : ses lecteurs. La presse en ligne et les réseaux sociaux attirent de plus en plus du monde, souligne le Directeur Général du Soleil. « Tout cela nous porte préjudice.

Pour remédier à ce problème, pas de détour selon lui : « s’adapter ou périr ». « Il faut revoir le contenu, ne pas avoir peur du changement » ajoute-t-il. Toujours dans cette perspective, Mamadou Ibra Kane du groupe Africom, pense que les journaux spécialisés et régionaux constituent une véritable piste de solution.

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