Vue aérienne de Dakar depuis l'espace signée Thomas Pesquet |
Dakar, c’est d’abord un paradoxe : plus petite région du Sénégal avec 0,02% du territoire mais la région la plus populeuse avec 17% de la population. Capitale du Sénégal depuis le début du XXe siècle, la ville a connu une évolution spectaculaire sur tous les plans. Elle concentre l’essentiel de l’activité économique du pays et attire par la même occasion les populations de l’intérieur du pays. La conséquence est évidente : ses 550 km2 de superficie s’épuisent années après années. Le département de Dakar avec ses 82 km2 porte le plus les stigmates de ce boom démographique notable. Cette image envoyée via son compte Twitter par l’astronaute français Thomas Pesquet depuis la station spatiale internationale le 14 Mars 2017 nous édifie plus clairement.
Une vue très détaillée de #Dakar, capitale du Sénégal et une des villes les plus dynamiques d’Afrique de l’ouest! 🇸🇳https://t.co/zzkNe0Oof3 pic.twitter.com/WBwYUBfTOc— Thomas Pesquet (@Thom_astro) 14 mars 2017
Dans l’une des réponses au tweet de Thomas Pesquet, un
twitto n’a pas manqué de signaler l’absence d’espace écologique dans la ville.
@Thom_astro Ça manque un peu de vert 😏— Léo (@Gryfonde) 15 mars 2017
Un constat qui sonne comme une lapalissade. La pression
démographique a de plus en plus raison sur le cadre de vie. Des surfaces qui
étaient inhabitées il y a 5 ou 6 ans derrière, sont devenues des quartiers
florissants. Keur Gorgui, sur la VDN en est la preuve la plus patente.
Un autre constat sur la carte de Dakar envoyée par Thomas
Pesquet: la seule partie du département dépourvue d’habitation,
c’est l’Aéroport International Léopold Sédar Senghor et ses alentours.
Aujourd’hui l’hypothèse de la fermeture définitive de cet aéroport après
l’inauguration de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass plane. C’est
peut être maintenant qu’il faudra penser à la restructuration de cet espace de
plusieurs hectares. Vu le contexte de la ville, les promoteurs immobiliers
auront une meilleur idée d’aller chercher ailleurs. Pour faire respirer Dakar,
il faudrait peut être penser à y instaurer le « Central Park »
dakarois.
Central Park de New York, exemple type de grand espace vert dans une mégalopole |
Bientôt ce sera d'air pur qu'il manquera
RépondreSupprimerça a même déjà commencé!!!!
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