La chaîne cryptée ne diffusera plus la Premier League, son
porte étendard, la saison prochaine au détriment de Ma Chaîne Sport du Groupe Atice du milliardaire Patrick Drahi. Canal présente ainsi presque plus grand-chose
à ses abonnées après que l’autre impitoyable concurrent, Bein Sport lui a volé
la vedette sur les plus grandes compétions sportives du monde
On est loin de l’âge d’or de Canal, où à la suite d’importantes
innovations techniques sous la houlette de l’éminent réalisateur Jean Paul Jaud
et de ses « disciples » Jean Jacques Amselem et Jérôme Revon, la
Chaine cryptée avait révolutionné la retransmission du sport en direct à la
télé. On est loin des records de Médiamétrie d’une chaîne privée payante, avec
la voix emblématique de Thierry Gilardi lors des grands matchs foot. Canal Plus
est davantage sur une pente descendante à la suite de pertes répétitives de droits de retransmission des compétions sportives phares, au profit de ses
concurrents.
Plus grand-chose pour les abonnés
Après avoir cédé la NBA, la Liga, la ligue des Champions, la
Ligue Europa, la Bundesliga, la Serie A et
une importante partie de la Ligue 1 à Bein Sport, Canal va perdre son précieux
totem, la très convoitée Barclays Premier League au profit de Ma Chaine Sport.
Il ne reste plus à la chaine cryptée, que le Top 14 et la Formule 1 comme programme
phare à proposer à ses abonnés, qui de plus en plus daignent à renouveler leur
abonnement.
La descente aux enfers de Canal est accentuée par le départ
de plus en plus croissant de ses meilleurs journalistes vers le concurrent Bein
Sport. Alexandre Ruiz, Darren Tulett, Philippe Josse, Julien Brun, Jean Charles
Sabatier, Frédéric Viard, Rodolphe Pires entre autres forment la liste qui n’est
peut-être pas encore exhaustive, deux autres mastodontes du journalisme sportif
français, Grégoire Margotton et Stéphane Guy étant souvent annoncé vers la
chaine qatarie.
La saison prochaine, pour voir du foot il ne faudra pas
compter sur Canal+. On voit mal comment la chaine cryptée pourra conserver ses
abonnés à qui elle demande la coquette somme de 40 euro par mois. Cela d’autant
plus que Canal est par ailleurs concurrencé par le géant américain Netflix, sur
son autre plateau important, le cinéma.
Peut être que les émissions novatrices de canal comme La data room ou J+1 et la chaîne bonus du groupe, Infosport+ qui joue le rôle de compensateur, en proposant tout de même les images et les résumés des compétitions que la chaîne cryptée a perdu, pourront inciter certains abonnés à poursuivre l'aventure avec la mythique chaîne.
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