samedi 19 décembre 2015

QU’ON LAISSE KAGAME TRANQUILLE !


Les résultats provisoires du référendum sur un troisième mandat du Président rwandais Paul Kagame sont un véritable plébiscite avec 98% des voix favorables sur un taux de participation qui dépasse les 90%. Si on se fie aux fondements de la démocratie qui privilégie la volonté populaire, on a du mal à comprendre les critiques du monde occidental sur le président rwandais. Kagame bénéficie d’une grande légitimité populaire, accentuée par un bilan plus qu’excellent.



C’est d'un pays à terre, fracturé, rongé par un génocide sans précédent à la fin du XXe siècle, que Paul Kagame a hérité. A l’an 2000 les rwandais ont mis beaucoup d’espoir sur l’ancien général de l’armée, pour remettre sur la bonne voie cette merveilleuse nation d’une richesse culturelle exceptionnelle, d’une richesse naturelle incommensurable, avec ses mille et une collines, ses paysages verdoyants à perte de vu, ses cours d’eaux tellement abondants… De quelle manière il a su le leur rendre ! Quinze ans plus tard à la tête du pays, les rwandais, dans leur quasi-totalité ne s’imaginent pas voir un autre homme au palais présidentiel, tellement, il fait l’unanimité, tellement  ses réalisations sont immenses.

Comment changer un homme qui assure et qui rassure ?

Je me réfère d’emblée à l’article que j’avais publié sur la transition au pouvoir (Afrique, la transition n’est pas la priorité). Ce qui est déterminant dans un pays qui se dit démocratique, c'est le respect de la volonté du peuple. Il ne peut y avoir de démocratie, s'il y a une transition au pouvoir et que cette volonté populaire est bafouée. Par contre il y'aura effectivement démocratie, s'il y a un seul homme au pouvoir pendant de très longues années et que la volonté populaire est respectée.
Paul Kagame s'inscrit totalement dans le deuxième cas présenté ci-dessus. A son arrivée à la tête du Rwanda le 17 Avril 2000, il jette les fondements d'une fin définitive du génocide et des tensions inter-ethniques entre Hutu et Tutsi, avec la nouvelle constitution de 2003 où le caractère ethnique qui était inscrit auparavant sur chaque carte d'identité fut révisé. Hutus et Tutsis s'engagent à gommer leur différent et à œuvrer pour la bonne marche du pays. C'était déjà une grande victoire pour le chef du Front Patriotique Rwandais (FPR). Que dire de son bilan économique. Sous le règne de Kagame, l'économie rwandaise complètement atterrée par le génocide de 1994, à repris une ascension phénoménale. Entre 2000 et 2012, le taux de croissance moyenne du pays se fixe à plus de 8%, au moment où la pauvreté a été réduite à près de 50% dans la même période. Le pays est remis à flot et propulsé vers un développement certains.
Dans un tel contexte la porte ouverte à Kagame pour briguer un troisième mandat, et potentiellement deux autres (jusqu'en 2034) se justifie de plus belle. Kagamé a non seulement su fédérer les rwandais et instaurer une paix durable dans le pays, mais aussi réaliser des performances économiques louables. Kigali est actuellement l'un des capitales les plus prometteurs du continent. A l'horizon 2030, il est en phase de devenir l'un des principaux hubs de l'Afrique, marqué par une croissance économique énorme et une urbanisation autant respectueuse de l'environnement que bien structurée.

Kagame est au pouvoir et va y rester. C'est le peuple qui l'a voulu, car convaincu qu'il est l'homme qu'il faut pour perpétuer les progrès réalisés par le pays. La démocratie, c'est la volonté du peuple. Et le peuple rwandais est inconditionnel de Kagame. Il est aux antipodes de Pierre Nkrunziza, qui lui a forcé la main de son peuple pour rester au pouvoir.

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