Le prétendu cas de dopage des athlètes kényans n'est plus désormais la seule mauvaise graine, du plus que bon bilan de Lamine Diack à la tête de l'IAAF. Un nouveau cas de corruption le concernant vient davantage ternir l'image d'un homme, au parcours élogieux et exemplaire.
Un "bouclier humain" s'est dressé au Sénégal pour réfuter et désapprouver les toutes récentes accusations de corruption sur de présumés cas de dopage d’athlètes russes, passés sous silence, portées à l'encontre de Lamine Diack. Une grande majorité de la population sénégalaise n'est guère apte à porter un discrédit sur, le singulier fils du terroir qu'il est et toutes les valeurs qu'il a su incarner.
Un homme, de dimension exceptionnelle
Qui n'aimerait pas avoir la carrière, la trajectoire d'un homme qui a côtoyer d'importantes instances politiques et sportives, aussi bien au niveau national qu'international! Lamine Diack n'a pas été seulement maire de Dakar, il a aussi été député à l'assemblée nationale sénégalaise. Il n'a pas été seulement président du Comité National Olympique du Sénégal, il a également représenté l'athlétisme au sommet, en étant le Premier Président non européen, de surcroît africain, à diriger la Fédération Internationale de l'Athlétisme (l'IAAF)! Cet octogénaire a acquis ses lettres de noblesse. Au Sénégal, on ne rate pas l'occasion de le citer en exemple, tant sa carrière a été atypique. Au sortir de son mandat à la tête de l'IAAF, son bilan a été unanimement apprécié. Il a su propulser la première discipline olympique au devant de la scène. Mais à la fin de son mandat des affaires sur le dopage et cette affaire de corruption viennent mettre un discrédit, dans son parcours.
Image écornée
Nombreux sont au Sénégal, ceux qui ont crié au racisme, sur l'affaire Lamine Diack. La majorité des réactions qui ont parcourues la presse sénégalaise au lendemain de l'ouverture de l’enquête touchant l'ancien Président de l'IAAF relate "un acharnement" contre le fils du terroir. Mais le mal est sans doute déjà fait. La corruption est un vice qui est devenue inhérent au sport, La FIFA GATE en est une preuve patente. De plus Les disciplines, telles que le cyclisme ou l'athlétisme sont confrontées à un fléau très lié à la corruption, le dopage. Pas une saison sans que des cas ne soient décelés. Sans compter les nombreux autres délinquants qui passent entre les mailles du filet, en employant des méthodes astucieuses, dont justement la corruption.
Lamine Diack, leader pendant plus de 15 ans de l'athlétisme mondial a au moins une responsabilité morale dans cette affaire, concernant les athlètes russes, en attendant le verdict final. Son image en a déjà pris un sacré coup, si on se réfère à cette pensée qui dit que: "un homme peut faire quatre vingt dix neuf fois de bonnes choses, on ne ne retiendra que la centième mauvaise, qu'il fera."

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