mardi 22 septembre 2015

LA REVANCHE DE L'AFRIQUE!




Nikolas Sarkozy a laissé entendre lors de sa visite à Dakar à l’UCAD en 2007 que "l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’histoire". Cette déclaration a été perçu comme fausse par plusieurs instinctuels africains, mais elle nous permet par ailleurs d’apprécier que l’homme africain subit l’histoire depuis des siècles



L’Afrique est le berceau de l’humanité. Le continent noir a engendré la première grande civilisation de l’histoire. Tout pourrait porter à croire que ce continent précurseur, jouerait les premiers rôles dans le monde actuel vu ce passé prestigieux. Mais c’est tout le contraire. L’Afrique est de loin le continent le plus pauvre du monde. Son PIB est aujourd’hui équivalent à celui des États comme l’Italie et le Canada. L’Afrique ne serait que la huitième ou la neuvième puissance du monde actuellement dans la logique d’une confédération des ses États. La pauvreté et la précarité y sont des réalités manifestes.

Un continent en queue de peloton depuis près d’un demi-millénaire !
Les déboires de l’Afrique ont commencé quelques années après la découverte du Nouveau Monde. L’Europe à eu l’idée d’exploiter la race noire pour accroitre ses profits. Elle n’hésita pas à faire de la traite des nègres une réalité entre continents de l’Atlantique. Ce triste épisode de l’histoire africaine dura jusqu’à la moitié du XIXe siècle. Contrairement à l’Amérique et à l’Europe, l’Afrique en paya un lourd tribut, jusqu’à l’abolition de l’esclavage.
Une épine douloureuse venait d’être enlevée des pieds du continent noir. L’Afrique semblait souffler un peu. Mais automatiquement, une autre aussi douloureuse prit le relaie, la colonisation. L’homme noir fut davantage considéré comme un subalterne. Il lutta cependant pour sa liberté et obtient son indépendance vers les années 60 du XXe siècle. L’ère d’un nouveau départ s’ouvrit. Les promesses d’un décollage furent partagées.
Mais ces promesses n’ont rien donné. Le monde occidental profita des tergiversations de l’Afrique pour davantage accentuer sa domination. L’ère du néocolonialisme sonna. L’exploitation du continent noir se poursuit crescendo de plus belle. L’homme africain n’est toujours pas sorti du gouffre.
Effectivement, il est déjà rentré dans l’histoire, mais il ne cesse de subir le cours de cette dernière depuis bien longtemps.

La revanche de l’Afrique, de l’homme africain sur l’histoire
L’Afrique par sa démographie, ses 30 millions de km2, par ses ressources, par ses potentialités, par sa potentielle marge de progression, par ses énormes possibilités de croissance, reste logiquement, de plus en plus un continent d’avenir. Le continent qui a été pillé, dépossédé, déstructuré garde cependant des restes copieux, consistants.
Cette revanche, à l’horizon, n’a jamais semblé si opportune au moment où l’Occident qui atteint ses limites s’essouffle, grince des dents.
Mais cette revanche ne sera possible que si l’homme africain prend son destin entre ses mains. Elle ne sera possible que si l’homme africain recouvre totalement sa liberté, son indépendance politique, économique, culturelle, technologique… A ce moment, il pourra dicter son essor, enclencher irrémédiablement sa percée. Reprendre le monopole du monde comme des millénaires au paravent. Il lui faut trouver sa voie, s’éclipser du chemin tordu que veut lui faire emprunter l’Occident, qui n’a jamais cessé d’inventer des subterfuges pour le ralentir, l’embobiner. Il doit être assez malicieux pour déjouer tous ces pièges, les contourner et placer une controffensive imparable.
L’heure de cette revanche a même sonné depuis !

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