Pour l’un des tout
derniers carrefours d’actualité de l’année, le Cesti a accueilli Abdoulaye
Sène, Président du think tank Global Local Forum. Il a abordé devant les
étudiants en journalisme, la question de l’Acte III de la décentralisation avec
une approche nuancée mais critique.
« Le territoire est primordial pour l’essor de nos
pays », cette phrase du panéliste résume tout son exposé. Un développement
pour être effectif doit être généralisé à l’échelle nationale. C’est la raison
pour laquelle les acteurs locaux doivent être responsabilisés pense-t-il. L’acte
trois de la décentralisation rappelle-t-il succède à des politiques engagées par
les prédécesseurs du Président Macky Sall, notamment l’Acte 1 de Léopold Sédar
Senghor de 1972 et l’acte II du Président Abdou Diouf de 1992. Son innovation
réside dans le renforcement des pouvoirs des communes et la suppression des
régions au profit de pôles territoires.
Cette politique est selon Abdoulaye Sène louable, mais se
heurtent à plusieurs problématiques. Il se pose ainsi des problèmes d’instruments
pour gérer la commune et de ressources financières et humaines. Ce dernier
aspect demeure très important car selon Sène la formation
est fondamentale dans la politique des territoires. Il déplore dans ce sillage
l’absence de lycées et de collèges techniques au Sénégal.
L’autre problème de l’acte III est la suppression des
régions, La politique fiscalité locale n’étant pas très développée au Sénégal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire