Obtenir l’électorat à tout prix. Façonner un discours teinté d’artifices, élaborer une image reflet d’illusions, tous les moyens sont bons pour atteindre cet objectif. Durant toutes les étapes de la production du discours politique, le mensonge est comme une règle d’or, à appliquer à la lettre.
Dans une société où l’image
compte plus que le programme, où la forme a supplanté le fond, l’homme
politique se cantonne sur le superficiel. Mettre du charisme là où il n’y a
pas, à travers ses spécialistes de l’image avec des affiches politiques, des
vidéos de propagandes, visant à rehausser son image, à l’introniser, messie. Accompagné
à tout moment par un conseiller en communication, qui élabore à sa place une
manière de parler, de discourir pour charmer l’opinion, il parait toujours
avoir pensé ce qu’il dit, ce qu’il fait, mais n’a été finalement qu’une
marionnette dans toute l’histoire. L’homme politique fait de manière
perpétuelle sa publicité. Il se veut toujours un pêcheur lançant une ligne à
l’appât irrésistible qui aspire les poissons de par son attirance. Les poissons
se feront bernés tout comme les citoyens. L’homme politique se place toujours
au centre du monde, s’autoproclame en tout moment l’homme de la situation. Il
est maître dans l’art de promettre car des promesses succulentes attirent
l’électorat, son objectif. Mais qu’il est calculateur, le moment venu de les
respecter. Si respecter ses promesses l’apporte quelques choses en retour, il
sera zélé. Sinon, ça lui est égal.
Trouver une sincérité une naturalité dans l’action politique est plus
difficile que trouver une aiguille dans une botte de foin. Tout est orchestré
pour persuader.
RESPONSABILITÉ PARTAGÉE
Les prétendus citoyens qui
adhèrent à ce discours de l’homme politique sont autant responsables que lui.
Ces prétendus citoyens qui partent voter pour lui du fait de telle ou telle
promesse sont même son complice, et souvent imperceptiblement. Ils se sont laissé
appâter, ils se sont laissé manipuler. Les militants et les sympathisants des
partis politiques, eux même qui donnent la grandeur à leur parti, son envergure,
sont au premier rang du box des accusés. Dans une telle situation, le bon citoyen
n’est plus celui qui lance son bulletin dans l’urne pour tel ou tel candidat,
mais celui qui boycotte l’élection ou qui sciemment, lance un bulletin nul.
Donner du crédit à de pareilles hommes, ne s’aurait signifier, citoyenneté.

nice mec de tout cœur avec toi
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