FIFA: DU GRAND AMATEURISME

Depuis que le trophée du ballon d’or a été repris par la Fifa, l’institution du football multiplie impertinence sur impertinence pour la composition des équipes qui composent son XI traditionnel de l’année.

Le système de nomination des meilleurs joueurs du monde de la Fifa nous dévoile souvent des bizarreries. Les joueurs plus médiatisés, qui se trouvent dans les clubs plus huppés prennent souvent le dessus sur d’autres, qui ont fait de très belle performance tout au long de l’année. Pas une publication d’une liste ou d’un XI sans, des critiques qui fusent de partout.

LA "BUFFONATA" DU XI SIÈCLE !

« Buffonata », ou littéralement « bouffonnerie », tel était le titre qui barrait la « une », du grand quotidien sportif italien Gazzeta dello Sport lors de la publication de la liste des 50 meilleurs joueurs du monde en 2015. C’était un tremblement de terre sur la planète football de ne pas voir l’immense gardien de la Juventus, Gigi Buffon, exclut de cette liste. Buffon qui avait joué un grand rôle dans la très bonne saison de la Juve, Championne d’Italie, vainqueur de la Coupe d’Italie et vice-championne d’Europe.

OMNIPRÉSENCE, SOUVENT INEXPLIQUÉE DES JOUEURS DE LA LIGA

On dirait que la composition est faite à l’aveuglette, en choisissant quatre joueur du Barca et quatre joueurs du Real, les miettes pour le reste ! Cela fait six saisons de suite qu’Andrès Iniesta, presque autant pour Dani Alves, sont systématiquement présent durant cette composition d’équipe. Il y a plus à réfléchir s’ils ont fait une bonne saison ou pas, ou si un autre a été meilleur qu’eux.

Cette année, c’est pire ! Quatre joueurs du Real Madrid ont été sélectionnés dans le XI, alors que la Maison Blanche a fait une lamentable saison blanche. Les présences de Cristiano Ronaldo et de Marcelo se justifient, étant justement les meilleurs à leur poste en 2015, même, n’ayant rien gagné. Ils n’ont pas de vrais concurrents en face. Mais, on ne saurait pas en dire autant pour Sergio Ramos et Lucas Modriç. Ramos a vu meilleur que lui en 2015, Georgio Chiellini, avec sa fantastique saison. Mordriç, souvent blessé, en 2015 n’a pas été fameux. La présence d’Arturo Vidal non seulement plusieurs fois sacré avec la Juve et surtout vainqueur de la Copa America, aurait été de loin, plus logique.

La FIFA fonctionne toujours sur des stéréotypes. On ne sent pas la patte, l'expertise, footballistique dans ces différente listes publiées. L'institution mondiale du football doit non seulement connaitre une tabla rasa sur le plan institutionnel, vu l'héritage de Blatter, mais aussi système de nommination, s'agissant des meilleurs joueurs du monde.