Comme le lion roi des
animaux, le requin, terreur des océans, Novak Djokoviç est incontestablement le
patron des courts de tennis ces dernières années. Sa victoire hier à l’Open
d’Australie confirme plus que jamais qu’il est sans rival dans le tennis
mondial actuellement.
Quelle constance, quelle régularité ! On a l’impression
qu’il ne flache jamais.
Quelle mental, quel physique, le qualifier de monstre n’est
pas exagéré !
Novak Djokoviç marche sur l’eau actuellement. Il sort d’une
saison (2015) sensationnelle où il a remporté presque tous les grands tournois,
avec en prime trois grands chelems l’Open d’Australie, Wimbledon et l’US Open.
Seul Roland Garros à cause d’un étonnant Stanislas Wawrinka lui avait échappé.
Les Masters 1000 il les avait collectionnés, écrasant à chaque fois la
concurrence. Rarement il a été inquiété.
Si Novak Djokovic mène une domination dictatoriale
actuellement dans le circuit ATP, c’est parce que ses rivaux traditionnels lui
ont cédé du terrain. Federer, vieillissant n’arrive plus à tenir son rang face
au serbe. Nadal, qui a perdu son tennis, sa rage, fait pâle figure depuis
plusieurs saisons. Andy Murray, Wawrinka ne font pas le poids face au numéro 1
mondial, même s’ils arrivent par moment à grignoter quelques victoires. Djoko
est seul au monde.
Il ne serait pas incalculé de parier sur un bis repita de
Djoko cette saison. La victoire à l’Open d’Australie, face à Andy Murray, son 6ème
à Melbourne, son 11ème grand chelem pourrait ainsi le lancer comme
la saison dernière sur une nouvelle dynamique victorieuse. Si les blessures et
les méformes l’épargnent, il serait difficile de concevoir le contraire.

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