Aujourd’hui, l’Afrique est convaincue
qu’en dehors du système dit démocratique occidental, il n’y a point de salut.
Mais celui-ci a briller par son inefficacité et une alternative plus
crédible devient on ne peut plus pressante. Qu’attend les africains alors pour prendre leur destins entre leur mains, élaborer un système plus avancé que celui occidental, plus adapté aux réalités
africaines et plus à même d’impulser l’essor du continent noir ?
La doxa
néolibérale a fait tache d’huile dans le monde entier au lendemain de la
victoire des USA sur l’URSS dans la bataille idéologique qui les opposait.
Presque un peu partout dans le monde, on assiste à une tension aux prétendus
valeurs véhiculées par l’Occident et surtout à travers leur démocratie
néolibérale. Si ce système est bien adapté au contexte occidental, on ne
saurait en dire autant pour les autres parties du monde, notamment pour
l’Afrique. En effet, ce type de démocratie parait incompatible aux réalités
africaines. Il a été mal adapté au continent noir. Il a été perverti à des
fins, opposées aux intérêts du peuple. Or le peuple est au début et la fin de toute réelle démocratie.
Nécessité
est, aujourd’hui de constater que l’Afrique a besoin de nouveaux postulats, qui
partent du contexte africain, des difficultés du continent et de ses défis, vu
que le cap occidental, sur lequel elle s’est rivée grince, montre ses limites et s’est révélé inefficace.
La
démocratie néolibérale, en réalité comporte beaucoup d’insuffisances. Elle
n’est pas une démocratie digne du nom, car elle ne garantie pas systématiquement
le respect de la volonté populaire. C’est un système qui ne conduit pas
réellement à une bonne gestion des affaires de la cité. Plutôt à une
appropriation des affaires de la cité par des partis politiques, qui ont chacun
des intérêts, et qui oublient souvent que l’intérêt du peuple est prioritaire.
Le
continent noir doit de ce point de vue prendre son destin entres ses mains. Ne
plus se river sur quiconque, ne plus copier sur aucun modèle. L’Afrique doit
enfin se pencher sur ses problèmes et en trouver les solutions les plus
pertinentes. Cela passera nécessairement par l’élaboration d’un nouveau modèle
démocratique plus avancé que celui occidental. L’Occident n’a pas placé la
barre assez haute avec son modèle démocratique qui comporte beaucoup de
limites.
En
outre pour atteindre les performances réalisées par les occidentaux, l’Afrique
doit logiquement avoir un système politique plus performant. En instaurant
ainsi de nouveaux mécanismes qui mettent le peuple en avant, qui priment le
pragmatisme et qui favorisent de facto les compétences africaines, l’Afrique
fera mieux que l’Occident, qui malgré son développement n’est jamais parvenu à
ce niveau. Le décollage du continent noir pourra enfin être enclenché.
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