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| Ban Ki Mon, secretaire générale de l'ONU et Sepp Blatter, Président de la FIFA |
Si la réélection de Sepp Blatter à la tête de la FIFA a entraîné une vague de mécontentement en Europe, elle doit plutôt réjouir l'Afrique qui l'a élu massivement et qui a montré sa confiance à celui qui dirige l'instance mondiale, où le continent noire semble avoir le plus d'influence, tout à l'opposé de sa situation anodine à l'ONU.
L'Afrique est le continent qui a le plus d'Etats au monde. Naturellement elle doit avoir son mot à dire dans toutes les organisations multilatérales auxquelles, elle adhère. Mais tel est rarement le cas, vu qu'elle participe maigrement sur le plan financier au budget de ces organisations.
Fantomatique à l'ONU
Dans l'Organisation des Nations Unis, L'Afrique n'a qu'une position de figurant dans l'instance de décision centrale, le Conseil de Sécurité. Aucun de ses Etats ne figure pas parmi les cinq membres permanents, les cinq décideurs. Et pourtant tous les autres continents du monde y sont représentés, la France, la Grande Bretagne et la Russie pour l'Europe, les Etats-Unis pour l'Amérique et la Chine pour l'Asie. Les autres décident à la place de l'Afrique, alors qu'une bonne partie des questions soulevées au conseil de sécurité concerne le continent noir. Ce scénario est comparable à celui qui a prévalu à la Conférence de Berlin entre 1984 et 1985. Les puissances coloniales s'étaient réunies à la capitale allemande pour décider du sort de l'Afrique sans l'aval des africains. Le continent noir fut partagé comme un gâteau. 130 ans plus tard, rien ou presque n'a changé, l'Afrique n'a presque aucun poids dans la géopolitique mondiale. Elle est insignifiante aux Nations Unis. Le système de l'ONU parait tellement injuste et reflète un monde où la loi du plus fort est fermement ancrée. Au nom de quoi, cinq Etats peuvent décider pour 188 autres? L'ONU est plus que jamais assimilable à une dictature.
Boss à la FIFA
Par contre, dans une autre instance multilatérale c'est tout le contraire qui prévaut. Il s'agit de la Fédération Internationale de Football Association, la FIFA. C'est dans cette organisation qu'on trouve une proportionnalité équitable entre Etat et influence. Aucun Etat n'a plus d'autorité qu'un autre. Tous se valent. C'est pourquoi, l'Afrique qui dispose de 54 Etats membres à la FIFA est le continent qui pèse le plus en terme de voix avec 1/4 du poids des Etats. C'est ce qui a fait que ses fédérations de football, acquises à la cause de Sepp Blatter ont grandement contribué à sa réélection à la tête de la FIFA, au grand dam des européens et des américains hostiles au suisse, et pourtant habitués à décider du sort du monde.
La FIFA est l'une des rares organisations multilatérales où l'Afrique à un leadership incontesté. Le système de l'instance suprême du football mondial parait de loin plus juste, plus démocrate que celui des Nations Unis, qui pour avoir une légitimité éthique serait bien tenté de s'y inspiré.
L'Afrique est le continent qui a le plus d'Etats au monde. Naturellement elle doit avoir son mot à dire dans toutes les organisations multilatérales auxquelles, elle adhère. Mais tel est rarement le cas, vu qu'elle participe maigrement sur le plan financier au budget de ces organisations.
Fantomatique à l'ONU
Dans l'Organisation des Nations Unis, L'Afrique n'a qu'une position de figurant dans l'instance de décision centrale, le Conseil de Sécurité. Aucun de ses Etats ne figure pas parmi les cinq membres permanents, les cinq décideurs. Et pourtant tous les autres continents du monde y sont représentés, la France, la Grande Bretagne et la Russie pour l'Europe, les Etats-Unis pour l'Amérique et la Chine pour l'Asie. Les autres décident à la place de l'Afrique, alors qu'une bonne partie des questions soulevées au conseil de sécurité concerne le continent noir. Ce scénario est comparable à celui qui a prévalu à la Conférence de Berlin entre 1984 et 1985. Les puissances coloniales s'étaient réunies à la capitale allemande pour décider du sort de l'Afrique sans l'aval des africains. Le continent noir fut partagé comme un gâteau. 130 ans plus tard, rien ou presque n'a changé, l'Afrique n'a presque aucun poids dans la géopolitique mondiale. Elle est insignifiante aux Nations Unis. Le système de l'ONU parait tellement injuste et reflète un monde où la loi du plus fort est fermement ancrée. Au nom de quoi, cinq Etats peuvent décider pour 188 autres? L'ONU est plus que jamais assimilable à une dictature.
Boss à la FIFA
Par contre, dans une autre instance multilatérale c'est tout le contraire qui prévaut. Il s'agit de la Fédération Internationale de Football Association, la FIFA. C'est dans cette organisation qu'on trouve une proportionnalité équitable entre Etat et influence. Aucun Etat n'a plus d'autorité qu'un autre. Tous se valent. C'est pourquoi, l'Afrique qui dispose de 54 Etats membres à la FIFA est le continent qui pèse le plus en terme de voix avec 1/4 du poids des Etats. C'est ce qui a fait que ses fédérations de football, acquises à la cause de Sepp Blatter ont grandement contribué à sa réélection à la tête de la FIFA, au grand dam des européens et des américains hostiles au suisse, et pourtant habitués à décider du sort du monde.
La FIFA est l'une des rares organisations multilatérales où l'Afrique à un leadership incontesté. Le système de l'instance suprême du football mondial parait de loin plus juste, plus démocrate que celui des Nations Unis, qui pour avoir une légitimité éthique serait bien tenté de s'y inspiré.
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